Plus on avance dans l’âge, et plus il peut être difficile de s’alimenter correctement et de maintenir l’apport nutritionnel nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme chez une personne âgée.

Plus on avance dans l’âge, et plus il peut être difficile de s’alimenter correctement et de maintenir l’apport nutritionnel nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme chez une personne âgée. En effet, les besoins nutritionnels ne diminuent pas avec l’âge, ils sont même essentiels pour réagir aux évolutions du métabolisme liées au vieillissement. Pour rester en forme, en bonne santé et garder une parfaite autonomie, il est primordial d’avoir à disposition des menus équilibrés, personnalisés pour les besoins de chacun, et qui regroupent les nutriments nécessaires au corps, en restant tout de même appétissants. 

Prévenir la malnutrition des personnes âgées grâce à des menus équilibrés

Pour rester en bonne santé, il est fondamental d’avoir une alimentation saine et équilibrée, qui préserve les nutriments nécessaires pour se maintenir en forme et éviter la malnutrition. Le terme malnutrition comprend les carences, les excès et les déséquilibres dans l’apport énergétique et nutritionnel d’une personne. Cette malnutrition ou dénutrition provoque, dans la plupart des cas, un affaiblissement général du corps, il peut également fragiliser l’équilibre psychologique, et les personnes qui en sont atteintes peuvent être plus facilement sujettes aux infections de tout type. 

Pour éviter ces carences, il est recommandé de continuer à manger suffisamment d’aliments qui sont riches en protéines, en lipides et en glucides. Les trois types de carences les plus répandues sont les carences en vitamine D, en fer et en calcium. Pour prévenir tout risque, il est nécessaire de s’alimenter à base de produits variés, qui sont de qualité, si possible non transformés et en respectant des quantités raisonnables : une alimentation équilibrée passe forcément par les quantités de nourriture ingérées. Pour vous assurer que les portions que vous préparez sont suffisantes, il vous suffit de les mesurer facilement à l’aide de la taille de votre main. 

En effet, chaque portion d’aliments peut être mesurée ainsi : 

Pour les protéines (œuf, steak, poisson, soja, légumineuses, etc.) : comptez une portion qui fait la taille de votre paume de main, soit un ou deux œufs, et 100 grammes pour les autres protéines.

Pour les légumes (épinards, tomates, haricots verts, etc.) : la portion doit être équivalente à la taille de votre main entière ouverte.

Pour les lipides (huile, beurre, avocat, graines, etc.) : il faut compter la taille d’un pouce, soit environ 20 grammes.

Pour les céréales et autres fruits secs : vous pouvez vous servir de la taille du creux de votre main.

Pour obtenir un menu équilibré qui contiendra tous les nutriments nécessaires pour le bon fonctionnement du corps, il est nécessaire d’y avoir quotidiennement : 

5 fruits et légumes : ils sont indispensables pour un bon transit intestinal et l’hydratation du corps. En effet, ils contiennent des fibres, des vitamines et des minéraux qui permettent d’éviter tout type de carences. 


1 à 2 portion(s) de protéines animales (viande, poisson, œuf) : les protéines présentes dans ces aliments permettent d’entretenir la masse musculaire, de renforcer le système immunitaire et le fonctionnement du cerveau.

En cas de régime végétarien, il est possible de remplacer la viande par des légumes secs et des céréales.

3 à 4 produits laitiers : qui contiennent des protéines et du calcium, qui sont utiles pour entretenir les os et la masse musculaire.


Du pain et des féculents : il est préférable d’en manger à chaque repas, selon ses envies et son appétit. Les sucres présents dans ces féculents sont nécessaires pour avoir de l’énergie et ainsi pouvoir pratiquer une activité physique.


Des graisses (sauf en cas de contre-indication : cholestérol, hypertension ou autre pathologie cardiovasculaire) : les lipides (beurre, huile, avocat, etc.) sont indispensables pour que le cerveau puisse fonctionner correctement.

En plus d’une bonne sélection des aliments, il y a d’autres éléments à prendre en compte. Il est notamment recommandé de manger régulièrement, à raison de trois repas par jour et il est indispensable de bien s’hydrater. La recommandation journalière est d’au moins 1,5 litre d’eau. Pour varier, il est possible de boire d’autres boissons, non sucrées de préférence, telles que les thés et tisanes, les soupes et bouillons et les cafés.

Comment favoriser l’alimentation des personnes âgées ?

Pour une bonne alimentation, il est nécessaire de suivre tous les conseils mentionnés précédemment en termes d’apports nutritionnels. Mais ce n’est parfois pas suffisant, il est fondamental de ne pas oublier le goût, ni le visuel, afin que les plats paraissent plus appétissants.

Il existe d’ailleurs de nombreuses astuces et ressources à mettre en place quand il s’agit de stimuler l’appétit, en voici quelques-uns : 

Jouer sur la texture (mixée, hachée, liquide ou moulinée) ;

Utiliser des épices (curry, cumin, paprika, etc.), des herbes aromatiques (persil, herbes de Provence, thym, etc.) ou encore des aliments aromatiques (citron, ail, oignons, etc.), qui permettent de donner du goût et de la couleur à vos plats ;

Privilégier les aliments faciles à mâcher et adaptés aux soucis que les personnes âgées rencontrent.

Nous conseillons donc aux personnes souhaitant préparer des plats pour senior de ne pas négliger les arômes et les présentations visuelles lors de leurs préparations culinaires. Il faut également savoir identifier les causes de la perte d’appétit (perte du goût et de l’odorat, troubles bucco-dentaires et de déglutition, traitements médicamenteux, troubles digestifs, douleur et régimes spécifiques), afin d’adapter l’alimentation et de traiter les problèmes sous-jacents.

En savoir plus sur les différentes textures de plat 

Le portage de repas : l’alternative à la préparation maison

Pour beaucoup de personnes, la préparation de repas à la maison peut être une grande source de dépense d’énergie, qui regroupe aussi de nombreuses contraintes. On peut, par exemple, noter le fait de préparer la liste de courses à prévoir, aller faire les courses, les temps de cuisson des plats ou encore le fait de nettoyer la cuisine. Cependant, il existe une alternative appelée le portage de repas. Cette option offre des plats équilibrés, qui sont confectionnés de A à Z, avec des produits sains qui répondent aux besoins nutritionnels des personnes âgées, ce qui n’est pas toujours le cas dans les plats préparés que l’on peut retrouver dans le commerce. Cette alternative inclut également la livraison des repas à domicile. C’est un gain de temps et d’énergie considérable pour les personnes âgées qui ne peuvent pas toujours se déplacer facilement. Ainsi, le portage de repas est une solution plus adéquate pour subvenir aux besoins des seniors, que ce soit en termes de qualité des plats préparés, mais aussi de praticité pour celui ou celle qui les prépare (gain de temps pour les courses, la préparation et la livraison, bon choix des aliments, quantités adaptées).

Les besoins nutritionnels ne diminuent pas avec l’âge, ils sont même essentiels pour réagir aux évolutions du métabolisme liées au vieillissement. 

Comment préparer des menus équilibrés pour seniors ?

Une personne âgée sur deux est dénutrie. Avec l’âge, l'appétit diminue pour plusieurs raisons, mais les besoins en apports nutritionnels restent les mêmes. Cette problématique souvent méconnue et négligée, pourtant facile à détecter, impacte la santé des personnes âgées et leur bien-être, ainsi que sur leur autonomie. Il est pourtant facile d’agir en consultant un médecin, en prenant un traitement et en équilibrant ces apports nutritionnels grâce à un service de portage de repas par exemple. 

On estime que deux millions de personnes en France souffrent de dénutrition. Les personnes âgées représentent 40%, dont  400.000 vivent à domicile (source : collectif de lutte contre la dénutrition). Une personne âgée sur deux est dénutrie. La dénutrition est un vrai problème de santé publique et avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes dénutries va encore augmenter, il est donc urgent de réagir. 

On estime que deux millions de personnes en France souffrent de dénutrition. Les personnes âgées représentent 40%, dont  400.000 vivent à domicile (source : collectif de lutte contre la dénutrition). Une personne âgée sur deux est dénutrie. Avec l’âge, l'appétit diminue pour plusieurs raisons, mais les besoins en apports nutritionnels restent les mêmes. Cette problématique souvent méconnue et négligée, pourtant facile à détecter, impacte la santé des personnes âgées et leur bien-être, ainsi que sur leur autonomie. Il est pourtant facile d’agir en consultant un médecin, en prenant un traitement et en équilibrant ces apports nutritionnels grâce à un service de portage de repas par exemple. La dénutrition est un vrai problème de santé publique et avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes dénutries va encore augmenter, il est donc urgent de réagir. 

Dénutrition personne âgée : définition et symptômes

On parle de dénutrition lorsqu'un déséquilibre s’installe entre les besoins et les apports nutritionnels dont l'organisme a besoin pour fonctionner de façon optimale. Ce déséquilibre provoque des carences et un affaiblissement général de l’état de la santé de la personne, entraînant des problèmes plus graves par la suite, voire irrémédiables. Le manque d'appétit et la diminution des apports notamment en protéines provoquent une perte de poids et d’énergie, et une moindre résistance aux infections. Les chutes sont plus fréquentes chez des personnes sous-alimentées pouvant entraîner la perte de la mobilité et d’autonomie. Cette dégradation de l’état de santé peut provoquer également une altération des facultés psychiques et neurologiques. Ce processus peut être progressif ou bien rapide.  En 2007, la Haute Autorité de Santé (AHS) a émis des recommandations pour prévenir cette maladie avec, pour objectif, d’élaborer un outil d’aide à la prise en charge de la personne âgée dénutrie ou à risque de dénutrition, pour les professionnels de santé. 

Pourquoi les personnes âgées sont-elles concernées ?

Avec l'âge, la sensation de faim et de soif diminue. Les sens de l'odorat et du goût provoquant l'appétit  sont moins  présents. La digestion est au ralenti. Les personnes âgées ont tendance à manger moins, à des heures irrégulières et à diminuer leur apports en protéines ce qui est néfaste et provoque la fonte de la masse musculaire. Il est donc  important d’enrichir les menus quotidiens en protéines  Les professionnels de santé, ainsi que leurs proches, doivent le savoir et le prendre en compte dans leur appréciation de la situation de la personne âgée.   

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’incapacité des seniors à s’alimenter correctement :

la solitude et manque d’activité physique ;

l’effort de faire les courses et de cuisiner ;

les traitements entraînant la perte de l'appétit ;

les problèmes de nature ORL ou dentaires ;

des régimes imposés  lors d'une maladie chronique ;

à la suite d’une intervention chirurgicale.

La prise en charge des problèmes de dénutrition a pour objectif d’apporter de l’aide humaine et matérielle, et cela dans la durée en prenant en compte des objectifs nutritionnels en vue d’instaurer un équilibre alimentaire.

Certains indicateurs doivent alerter l’entourage de façon précoce, notamment la perte de poids qui est le premier symptôme de la dénutrition. Les médecins conseillent de se peser régulièrement, au moins une fois par mois,  car le poids est un bon indicateur. Sa variation permet de détecter les problèmes de santé. 

Observez bien la personne : des vêtements deviennent trop amples, des bagues ne tiennent plus au doigt, la perte de l'appétit, la fatigue et la tendance à s’isoler sont des signes de dénutrition. Agir rapidement en prévenant l’état de dénutrition et en assurant un dépistage précoce est primordial pour éviter les conséquences graves pouvant entraîner un état de dépendance.

Par quoi la dénutrition est-elle provoquée ?

La dénutrition de la personne âgée provoque de nombreuses carences dues à la diminution des apports alimentaires qui affaiblissent la personne en détériorant sa santé. Une perte de poids de 5% en un mois ou de 10% en six mois sont les symptômes les plus reconnaissables de la dénutrition de la personne âgée. 

Plusieurs facteurs, parfois combinés, favorisent cet état :

altération du goût - la personne sent moins les saveurs et perd l'appétit parfois à cause de multiplicité de traitements médicamenteux qui peuvent diminuer la salivation ;

l’absence de l’activité physique - la personne bouge moins, la sensation de faim est moins présente ;

les problèmes digestifs et gastriques - les maux gastriques sont plus nombreux ;

la constipation provoquée par la diminution des sécrétions enzymatiques ;

les problèmes bucco-dentaires - les personnes âgées ont tendance à renoncer aux aliment riches en apports nutritifs tels que la viande ou les légumes crus à cause des difficultés pour les mâcher ou les douleurs des gencives ;

les fausses croyances - on pense à tort que la personne âgée a besoin d’apports énergétiques inférieurs aux jeunes.

Quelles sont les conséquences de la dénutrition chez les personnes âgées ?

La dénutrition sévère influence sur l’immunité de la personne et entraîne :

de l’anorexie.

Par la suite, la dénutrition provoque des maladies qui peuvent influencer la perte de l’autonomie de la personne âgée. Le manque des nutriments accélère la perte de masse musculaire et favorise les chutes et les fractures du col du fémur par exemple.  

Comment lutter contre la dénutrition chez les personnes âgées ?

Il est très important de garder le plaisir de la table et des bonnes habitudes alimentaires tout au long de la vie. Le repas doit rester un moment de plaisir tant par le choix du menu, en fonction des goûts et des habitudes alimentaires de la personne que par l’ambiance et le lieu lui-même. Mettre la table, la décorer, disposer les plats, prendre le temps, tout cela contribue au plaisir du repas. Penser à rehausser le goût avec des aromates et condiments ou bien enrichir les plats avec les produits de base : beurre, lait concentré, beurre fondu, crème fraîche, pâtes… contribue au plaisir. Afin de garantir des repas de qualité et équilibrés, le service de portage de repas est une excellente alternative. C’est très pratique : livrées en liaison chaude ou froide plusieurs fois par semaine, les barquettes sont faciles à réchauffer et entièrement recyclables. Les menus sont élaborés par une diététicienne ce qui garantit leur équilibre et permet de découvrir de nouvelles saveurs. Les plats sont adaptés pour respecter les différents  régimes alimentaires (diabétique, sans sel...) et la texture souhaitée (découpé, mouliné, mixé). Au-delà du fait que c’est un service qui facilite la vie, le personnel assurant la livraison est expérimenté, et c’est un vrai moment d’échange et de convivialité.    

Avec l’âge, l'appétit diminue pour plusieurs raisons, mais les besoins en apports nutritionnels restent les mêmes.

Dénutrition personne âgée : les dangers méconnus.

Dénutrition personne âgée : les dangers méconnus

Lorsque l’âge avance, il devient souvent de plus en plus difficile pour les seniors de s’alimenter correctement, notamment pour les personnes âgées ayant perdu leurs dents. 

S’ajoutent quelquefois à cela un manque d’appétit, le suivi d’un régime alimentaire spécifique lié à une pathologie ou des problèmes moteurs handicapants ou neurologiques (maladie d'Alzheimer) rendant la confection des repas compliquée. Sans compter que lorsqu’une personne âgée vit seule, l’aspect convivial du partage du repas ne donne plus l’envie de cuisiner. 

Or, en cas de répétition de repas manqués, il existe de véritables dangers de la dénutrition pour les seniors. 

L'alimentation des personnes âgées est indispensable pour qu’elles restent en bonne santé. Des services spécialisés existent pour y veiller et accompagner ces personnes pour que les repas redeviennent des moments de plaisir. Le recours à une aide à domicile peut, dans ce contexte, apporter une aide précieuse.

Cet article vous donne quelques conseils utiles pour permettre aux personnes âgées sans dent de continuer à bien s’alimenter en recourant à des services d’aide à domicile comme l’aide à la préparation des repas et à l’alimentation ou encore le portage de repas prêts à être dégustés.

Comment faire manger une personne âgée ayant des problèmes dentaires ?

Pour les seniors ayant un problème de dentition entraînant des difficultés de mastication et de déglutition, il existe des plats aux textures modifiées rendant la mastication plus aisée. Ces textures de repas doivent être privilégiées pour répondre aux difficultés et contraintes rencontrées par les personnes âgées sans dent.

Qu'est-ce que la cuisine à texture modifiée ?

La cuisine à texture modifiée vise la préparation de repas faciles à mâcher et à avaler. Si certains plats sont naturellement plus simples à manger (légumes, fruits, pâtes, légumes, poissons …), d’autres nécessitent un effort de mastication plus conséquent. Pour ces aliments plus consistants, l’adaptation de leur texture est indispensable pour permettre à une personne âgée sans dent de manger équilibré. Voici les différents types de cuisine existants :

Un plat en texture mixée est composé d'aliments sans aucun morceau. Les différents aliments sont mixés, ensemble ou séparément, en consistance de purée ou de mousse.

Un repas à texture hachée propose des aliments coupés en petits morceaux, notamment la viande. Les aliments tendres et fondants ne sont pas modifiés et restent entiers.

Un menu en texture moulinée ne contient pas de morceaux mais des aliments tendres et en purée. La viande est hachée afin d’être facilement mâchée. 

Les plats en texture liquide se présentent comme des soupes et se consomment généralement avec une paille comme une boisson. Cette texture est recommandée lorsque la personne alimentée présente de forts troubles de la déglutition. 

“Manger équilibré ! “ Si cet adage est valable à tous les âges de la vie, il devient crucial pour les seniors. En effet, une alimentation équilibrée et variée permet de prévenir certains problèmes de santé liés à l'âge. Plus il y a de couleurs dans l'assiette, mieux c'est ! 

La diversité des repas est essentielle pour répondre aux besoins nutritionnels et apporter tous les nutriments nécessaires aux personnes âgées. Pour être équilibrés, les menus doivent inclure :

des protéines maigres comme le poulet, les fruits de mer, les œufs, les haricots ;

des céréales complètes comme les pâtes à base de blé complet ;

Les aliments pauvres en sel et riches en fibres sont également à privilégier. 

Les apports en vitamine D doivent également être renforcés. Certains aliments en sont riches et donc à inclure dans l’alimentation des personnes âgées : 

les poissons gras comme le saumon, les maquereaux, les sardines, les harengs ;

certains champignons, tels que les girolles, les cèpes et les morilles ;

les produits laitiers enrichis en vitamine D ;

Faire appel au service d’une aide à domicile peut permettre d’accompagner les personnes âgées dans la préparation et la prise des repas. Ces professionnels formés et expérimentés veillent au bon équilibre des repas préparés mais apportent également un lien social et un moment de partage qui, souvent, redonne l’envie de bien manger. 

Idées de recettes faciles pour personne sans dent

Avec l’âge ou en raison de problèmes de santé, les dents tombent ou deviennent douloureuses. S'en suit souvent la perte d'appétit avec une menace de dénutrition. Pour éviter d'en arriver là, voici quelques idées de recettes équilibrées, riches en nutriments et faciles à manger pour une personne âgée sans dents.

La soupe de légumes est instinctivement le premier plat auquel on pense lorsque l’on a des problèmes dentaires. Si ce plat apportent de nombreuses vitamines, il en existe d’autres comme : 

           la purée de pommes de terre ou de patates douces. En y ajoutant plus ou moins de lait, de jus de cuisson, de l'huile d'olive ou un autre liquide, vous évitez une texture collante et lui donner celle souhaitée ;

les œufs brouillés mélangés avec une cuillerée de crème fraîche ou de fromage frais ;

les légumes cuits à la vapeur conservent leurs précieux nutriments. Veiller à les cuire le temps nécessaire pour obtenir une texture fondante, ajoutez un filet d'huile d'huile et quelques herbes aromatiques pour réveiller les papilles ;

les poissons friables : après cuisson, arroser d'un peu de jus de citron pour révéler les saveurs ; 

certaines viandes cuites lentement et à basse température restent très tendres et peuvent se consommer presque sans mâcher ;

les yaourts, source riche en protéine, calcium et probiotiques ; 

les smoothies en mixant des fruits frais ou congelés avec du yaourt ou du lait. 

Comment agir pour une bonne nutrition des aînés ? 

Indispensable à la bonne santé, l’alimentation des personnes âgées doit être surveillée et considérée comme une composante essentielle du bien-vieillir. Dans certaines situations, il est nécessaire de prendre rapidement des dispositions pour assurer une bonne nutrition d'un proche âgé. 

En particulier lorsqu'une personne âgée souffre de problèmes dentaires, les repas sont problématiques, voire douloureux. Pour éviter la dénutrition et faciliter l’alimentation, des astuces existent, comme nous l’avons vu précédemment, en adaptant notamment la texture des aliments. Adaptée aux personnes sans dents, la cuisine en texture modifiée leur permet de bénéficier des apports nutritionnels indispensables, tout en retrouvant le plaisir de la table. Un minimum de trois repas par jour est à respecter et une collation pour le goûter est recommandée. La répartition des prises alimentaires dans la journée est importante car elle permet de donner l'énergie nécessaire au corps et ainsi éviter des malaises pouvant entraîner des risques de chute. Un service de portage de repas peut proposer des repas adaptés aussi bien en termes de texture (mixée, moulinée, hachée, …), que de respect des régimes alimentaires spécifiques de chacun (sans sel, régime diabétique…). Élaborés par un diététicien, les repas proposés sont variés et équilibrés. Le portage de repas à domicile est une solution pratique répondant parfaitement aux besoins des seniors tout en stimulant leur appétit. 

Conseils et recettes pour permettre aux personnes âgées sans dent de continuer à bien s’alimenter. 

Astuces repas pour personne âgée sans dent

Ces dernières semaines, près d’une quarantaine de collaborateurs du Groupe AVEC ont été décorés de la médaille d’honneur du travail. Cette distinction honorifique récompense  l'ancienneté de service du salarié mais aussi son investissement professionnel.  Ce point d’orgue dans la vie professionnelle des collaborateurs est un moment important que les établissements du Groupe AVEC mettent en avant.

Partout en France, plusieurs collaboratrices du Groupe AVEC ont été récompensées pour leurs services au sein des agences de service d’aide et d'accompagnement à domicile (SAAD), de soins infirmiers à domicile (SSIAD), d’EHPAD ou encore de services supports administratifs.

Qu’elles soient aide à domicile, auxiliaire de vie, assistante ou responsable de secteur, aide-soignante, agent des services logistique, employée ou responsable administrative, toutes ont été mises en lumière et remerciées pour leurs années d’exercice et d’investissement auprès des usagers fragiles qu’elles accompagnent au quotidien.

Au sein du Groupe AVEC, ces travailleuses de l’ombre qui peinent à être reconnues par la société, ne sont pas oubliées, au contraire. Récompensées pour leur 20, 30, 35 voire 40 années d’activité auprès des seniors et des personnes fragiles, elles ont reçu, au cumul, plus de 17.000 € de prime.

Les établissements du Groupe AVEC les remercient pour leur beau parcours professionnel et sont très fiers de les compter parmi leurs équipes car ils les savent aux petits soins pour leurs bénéficiaires et résidents. 

Bravo et merci Agnès et Agnès, Aicha, Anne et Anne, Bernadette, Catherine, Chantal, Christel, Djaria, Fatna, Françoise et Françoise, Ghislaine, Isabelle et Isabelle, Jacqueline, Joëlle, Joséphine, Josiane et Josiane,  Laëtitia et Laëtitia, Lydie, Marie-Jeanne, Martine, Michelle et Michelle, Nadine et Nadine, Nathalie et Nathalie, Noëlle, Patricia, Salima, Sylvia, et Valérie.

Une quarantaine de collaborateurs du Groupe AVEC ont été décorés de la médaille d’honneur du travail pour récompenser leur ancienneté de service et leur investissement.

Nos collaborateurs médaillés d’honneur du travail

La prestation de compensation (PCH) est une aide financière permettant de couvrir certaines dépenses liées au handicap et à la perte de l'autonomie. Il peut s'agir de financer des aides humaines ou techniques, l'aménagement d'un logement, ou encore d'autres dépenses liées au transport, aux aides animalières, à des charges spécifiques et exceptionnelles, etc. Cette aide vise à offrir une prise en charge personnalisée en fonction des besoins de la personne en situation de handicap. La PCH est accordée à des personnes atteintes d'un handicap définitif ou d'une durée prévisible d'au moins un an, qui vivent à domicile ou chez un proche aidant.

Il est également possible de bénéficier d'une prestation de compensation du handicap en établissement. Elle concerne les personnes handicapées hospitalisées dans un établissement de santé ou hébergées dans un établissement social ou médico-social. 

Pour bénéficier de cette aide, il faut déposer le dossier auprès de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) de votre lieu de résidence. Après le dépôt de votre dossier, la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées sur proposition de la MDPH prend la décision. Cette aide est prise en charge par le département et la date de son versement dépend de la date de dépôt de votre dossier. Cette aide n'est pas une allocation au montant fixe par mois mais elle dédommage les dépenses liées à la compensation des manques dans plusieurs domaines : aides humaines ou techniques, aménagement d'un logement, coûts liés au transport, aides animalières, charges spécifiques et exceptionnelles. Des barèmes sont fixés pour chacune de ces dépenses.

La condition d'attribution de cette aide est la difficulté absolue dans la réalisation d'une activité importante du quotidien (la toilette, la marche, l’alimentation,…). La condition absolue pour l’obtenir est de ne pas pouvoir du tout réaliser l'activité, seul. Il n'y a pas de conditions de ressources pour bénéficier de la prise en charge par la PCH, mais le handicap en question doit répondre à certains critères, nous vous détaillons ces trois conditions dans cet article. 

Les conditions pour bénéficier de l'Allocation compensatrice handicap?

Pour bénéficier de la PCH, la personne en situation de handicap doit justifier de résider à son domicile de manière stable et régulière en France métropolitaine ou Outre-mer. Si la personne ne dispose pas d'un domicile fixe, elle doit effectuer une demande de domiciliation. Les résidents étrangers doivent posséder une carte de résident ou un titre de séjour en cours de validité. Il est possible d'obtenir une dérogation pour des séjours à l'étranger pour apprendre une langue étrangère, faire une formation professionnelle ou des études.

L'appréciation de la situation varie d'un département à l'autre. En cas de déménagement, la personne doit prévenir la MDPH du nouveau département pour demander le transfert de son dossier.

Une dérogation est possible pour prétendre à la PCH pour les personnes hébergés en centre de soin en Europe et n’ayant pu obtenir de place dans un établissement français. Sont concernés uniquement  les établissements situés :

IMPORTANT : en cas d’hébergement dans l’un de ces pays, la durée du séjour doit être comprise entre un et cinq ans, et la demande de PCH doit être faite avant le départ de France.

La condition de perte de l’autonomie signifie que la personne rencontre une réelle difficulté pour réaliser des actions primordiales de la vie quotidienne et rencontre un défaut d'autonomie. Si la personne ne peut pas du tout réaliser ces activités, dans ce cas, la difficulté est alors qualifiée d'absolue.

Pour bénéficier de la PCH, une des deux conditions est nécessaire :

soit être dans l’impossibilité de réaliser seul l’une des activités du quotidien, on parle de difficulté absolue ;

soit la réalisation d’au moins deux de ces activités essentielles est difficile et incomplète pour la personne seule, il s’agit de la difficulté grave.

au niveau de la communication : parler, entendre (percevoir les sons et comprendre), voir (distinguer et identifier), utiliser des appareils et techniques de communication ;

de sa mobilité : se mettre debout, faire ses transferts, marcher, se déplacer (dans le logement, à l'extérieur), avoir la préhension de la main dominante, avoir la préhension de la main non dominante, avoir des activités de motricité fine ;

de son entretien personnel : se laver, assurer l'élimination et utiliser les toilettes, s'habiller, prendre ses repas ;

des tâches et exigences générales, relations avec autrui : s'orienter dans le temps, s'orienter dans l'espace, gérer sa sécurité, maîtriser son comportement dans ses relations avec autrui.

Pour les enfants et adolescents, la condition d'âge est d'avoir moins de 20 ans et de bénéficier de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH).

Concernant les adultes, pour percevoir la PCH, il faut déposer une demande et :

avoir moins de 60 ans lors de la première demande de PCH, sauf s'ils exercent encore une activité professionnelle à 60 ans passés. 

dans le cas de renouvellement de la PCH, la personne peut continuer à en bénéficier jusqu'à 75 ans, si elle remplit toujours les conditions et qu'elle ne bénéficie pas de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA).

Les aides techniques sont une des cinq formes d'aides financées par la PCH en complément de l'aide humaine, d'aménagement du logement, de transport, d'aide spécifique ou exceptionnelle (animalière). Sont considérés comme aides techniques, les instruments et équipements achetés ou loués par une personne handicapée pour son usage personnel et servant à compenser la limitation de son activité dû à son handicap.

A l'intérieur du logement, des aménagements peuvent être mis en place pour l'adapter ou faciliter son accessibilité. Ces aménagements permettent aux personnes atteintes d'un handicap de maintenir une certaine autonomie en leur permettant de communiquer, se déplacer, réaliser des tâches de la vie quotidienne ou encore faciliter l'intervention des aidants. Il s'agit, par exemple, des aides à l'habillage et l'hygiène : barres d'appui, siège de bain, à la mobilité : accessoires fauteuils, cyclomoteurs, aux activités domestiques, à la communication : aides optiques, téléphone, synthèse vocale, alarmes, etc.

Dans le cas où plusieurs solutions sont possibles, le choix se portera vers la solution la moins onéreuse qui sera inscrite dans le plan de compensation. Si plusieurs aides techniques correspondent à la solution nécessaire, le bénéficiaire pourra choisir entre ces aides.

La téléassistance fait partie des aides qui peuvent être financées par la PCH pour sécuriser la personne à son domicile et tranquilliser ses proches. C'est un moyen simple et efficace pour obtenir de l'aide 24h/24 lors d'une chute, malaise, ou intrusion par exemple. La téléassistance est un système d’alarme pour les personnes isolées, âgées ou dépendantes. En cas de besoin, il suffit d’appuyer sur un bouton sur le bracelet ou collier, porté en permanence, pour lancer un appel d’urgence. Selon la gravité de la situation, la centrale d'écoute prévient un proche ou déclenche immédiatement l’intervention des secours au domicile de la personne. Souscrire un service de téléassistance pour votre proche en situation de handicap, c'est lui permettre de continuer à vivre chez lui en toute sécurité et assurer la sérénité à ses proches.

La prestation de compensation (PCH) est une aide financière permettant de couvrir certaines dépenses liées au handicap et à la perte de l'autonomie. Il peut s'agir de financer des aides humaines ou techniques.

Quels sont les bénéficiaires de la PCH ?

85% des Français interrogés lors de l'enquête de l'IFOP souhaitent vieillir à domicile. L’offre adressée aux seniors s’est enrichie au fil des années de différents services pour rendre ce souhait réalisable, et permettre aux seniors de rester à leur domicile dans les meilleures conditions et le plus longtemps possible : portage de repas, accompagnements véhiculés, soins infirmiers à domicile, etc.  Un des services plébiscité par les usagers et leurs familles pour faciliter le maintien à domicile en toute sécurité est la téléassistance.

C'est une excellente offre de prévention pour une personne à domicile, notamment après une hospitalisation, en complément d'une Ardh Carsat par exemple, ou après un séjour en hébergement temporaire.

Qui peut bénéficier de la téléassistance pour personne âgée ?

La téléassistance s'adresse aux personnes âgées, malades ou vivant seules chez elles, pour leur permettre de faire appel à une plateforme téléphonique disponible 24h/24 7j/7.

Comment fonctionne la téléassistance senior ? 

Porté en collier ou bracelet, le bouton d'alerte permet, grâce à une simple pression, d’être mis en relation avec la centrale d’écoute qui, en fonction de la gravité, prévient les proches désignés ou les secours. L’appel se fait via un micro haut-parleur installé au domicile sur simple prise électrique. Ce système, très rassurant pour les proches, permet de sécuriser la personne en cas de chute, malaise, incendie ou infraction. 

Téléassistance gratuite ou presque... Quelles sont les aides pour installer une téléassistance ?

Pour faciliter l’accès des seniors au dispositif de la téléassistance et leur permettre de vivre chez eux en toute sérénité, de nombreux organismes comme la CARSAT, les caisses de retraite, les mutuelles, les communes et Conseils départementaux, etc. proposent des solutions sous forme d’aides financières ou de prises en charge de la totalité, ou une partie du coût. Elles peuvent être indirectes, sous la forme d’un crédit d’impôt, ou bien directes en finançant une partie de l’abonnement mensuel ou de l’installation. Découvrons ensemble les possibilités d’aides financières pour bénéficier de la téléassistance.

Le dispositif du crédit d’impôt applicable à la téléassistance 

La téléassistance, comme de nombreux autres services d’aide à la personne, permet à tout particulier vivant en France dans sa résidence principale ou secondaire, de bénéficier d’un crédit d’impôts de 50% de ses dépenses dans la limite de 12.000 euros par an. Cette  somme peut être majorée de 1 .500 € dans certaines situations : 

par enfant à charge ou rattaché (750 € en cas de résidence alternée) ;

par membre du foyer âgé de plus de 65 ans ;

et, uniquement pour le calcul de la réduction d'impôt, par ascendant âgé de plus de 65 ans, remplissant les conditions pour bénéficier de l'APA lorsque les dépenses sont engagées à son domicile.

La limité majorée ne peut pas excéder 15.000 €.

En fin d’année, le fournisseur de votre téléassistance vous délivrera une attestation annuelle avec les sommes acquittées de frais de téléassistance pour que vous puissiez renseigner votre déclaration de revenus. Ce montant est à renseigner en ligne 7DB de votre déclaration et à reporter en ligne 7DR, le montant des aides perçues (APA, PCH, CESU préfinancé...).

Pour bénéficier de cette aide fiscale, le fournisseur de la téléassistance doit être agréé « Services à la personne ». Le service de la téléassistance proposé par le Groupe AVEC est agréé et éligible au crédit d’impôt. 

Comment obtenir l’APA pour une téléassistance ?

Toute personne en situation de perte d’autonomie ayant besoin d'aide pour accomplir les actes de la vie courante, ou dont  l’état de santé nécessite une surveillance constante peut déposer une demande pour bénéficier de l’Aide personnalisée à l’autonomie (APA) qui est accordée par les services des Conseils départementaux. Il s’agit d’une aide financière qui viendra en déduction de votre facture et qui est conditionnée par vos revenus et votre plan d’aide, et qui est non cumulable avec d'autres aides. 

Quelles sont les conditions d’attribution de l’Apa ? 

Vous pouvez retirer un dossier APA auprès des services du département, de votre mairie (CCAS), ou d'un point d'information local dédié aux personnes âgées. Après avoir déposé le dossier, le service du département vous confirmera que votre dossier est bien complet. Ensuite, un évaluateur prendra rendez-vous avec vous à votre domicile pour s’entretenir, évaluer vos besoins : aide à la personne, travaux ménagers, portage de repas, téléassistance, etc. et définir un plan d'aide personnalisé. Cette procédure prend au minimum deux mois.

La PCH, une aide permettant l’aménagement de la téléassistance.

Les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier d’une aide appelée prestation de compensation du handicap (PCH). Il s’agit d’une aide financière qui est versée par le département. C'est une aide personnalisée qui est adaptée aux besoins de la personne. Son but est de permettre de vivre de façon le plus autonome possible en compensant le handicap. 

- de l’aide humaine pour employer un service d’aide à domicile ou dédommager un aidant familial ;

- de l’aide technique à l'achat ou la location d'un matériel compensant votre handicap (fauteuil roulant, lit médicalisé, etc. ) ;

- de l’aide à l’aménagement du logement pour compenser vos limitations d'activités :  travaux d’aménagements spécifiques, ou l’installation d’un équipement de téléassistance à domicile que ce soit à titre définitif ou provisoire ;

- de transport : l'aide comprend l'aménagement de votre véhicule et les surcoûts liés aux trajets ;

- aide spécifique ou exceptionnelle : des dépenses permanentes et prévisibles liées au handicap et non prises en compte par un des autres éléments de la PCH. Il peut s'agir, par exemple, des frais d'entretien d'un fauteuil roulant ;

- aide animalière pour l'acquisition et à l'entretien d'un animal (par exemple, chien d'aveugle). 

L’attribution de la PCH dépend du degré d'autonomie, de l’âge, des  ressources et du lieu de résidence du bénéficiaire. La PCH est attribuée à vie si l’état de santé ne peut pas s'améliorer.   

L’aide de la CARSAT pour une téléassistance

Les personnes qui ne remplissent pas les conditions de l'attribution de l’APA car n’étant pas en perte d'autonomie selon la grille AGGIR (APA couvre la dépendance uniquement de Gir 1 à Gir 4, Gir 1 définissant  perte d'autonomie la plus forte au Gir 6 perte d'autonomie la plus faible), peuvent s’adresser à la CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé Au Travail). La CARSAT permet aux personnes encore autonomes en GIR 5 et 6 d’obtenir une aide financière pour bénéficier de la téléassistance. 

Sont définies en GIR 5 les “personnes âgées ayant seulement besoin d’une aide ponctuelle pour la toilette, la préparation des repas et le ménage”.

Comment faire une demande d'aide à la CARSAT ?

Suivant vos revenus, un pourcentage sera défini pour la participation de cette caisse sur les frais de téléassistance. Il faut vous adresser à la CARSAT directement ou bien à la Caisse d’Assurance Maladie qui pourront vous aider. 

Certaines communes et mairies ont signé les conventions avec les fournisseurs de la téléassistance pour répondre aux besoins des administrés, et baisser ainsi leurs frais de téléassistance. N'hésitez pas à vous rapprocher d'eux ou de votre Centre communal d'action social qui vous conseillera en fonction de votre degré de dépendance.

Plusieurs aides existent pour financer un abonnement à un service rassurant de téléassistance. APA, PCH, CARSAT... On vous explique tout pour vous équiper à moindre coût. 

Quelles sont les aides pour la téléassistance des seniors ?

Aide de la Carsat, crédit d'impôt, APA... Quelles sont les aides pour la téléassistance des seniors ?

L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) est une aide financière, disponible sous certaines conditions, à destination des personnes âgées en perte d’autonomie. 

L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) est une aide financière, disponible sous certaines conditions, à destination des personnes âgées en perte d’autonomie. Concrètement, ce dispositif permet d’aider cette tranche de la population à payer les dépenses qu'implique le maintien à domicile en situation de dépendance. Cette aide financière permet donc de faire appel à des prestations comme la téléassistance, l'emploi d’une auxiliaire de vie, l’installation de barres d’appui, le portage de repas ou encore le transport. 

Les revenus sont-ils pris en compte dans le cumul de l’APA ?

Contrairement à ce que nous pourrions croire, le versement de l’APA ne tient pas compte du niveau de ressources des bénéficiaires. Pour pouvoir accéder au versement de cette allocation, il suffit de remplir les conditions d'âge, de résidence et de perte d'autonomie.

En revanche, le montant attribué dépend du niveau de revenus du bénéficiaire. Au-delà d’un certain niveau de revenus, une participation progressive pourra être demandée. En d’autres termes, une demande d’Allocation Personnalisée d’Autonomie ne sera pas éconduite si la personne âgée à l’origine de la demande a un niveau de vie considéré comme aisé. Néanmoins, l’apport de cette personne dans le paiement des différentes prestations sera plus important et l’aide sera moins conséquente que pour un bénéficiaire avec des revenus plus restreints.

Il est important de prendre en compte que l’APA ne peut pas être cumulée avec toutes les prestations, notamment les suivantes : 

Allocation simple d'aide sociale pour les personnes âgées (ASPA),

Aide financière pour rémunérer une aide à domicile,

Prestation de compensation du handicap (PCH),

Majoration pour aide constante d'une tierce personne,

Prestation complémentaire pour recours à tierce personne (PCRTP). Cette prestation n’empêche pas au bénéficiaire du PCRTP de déposer un dossier de demande d’APA. Si celui-ci est accepté, la personne pourra choisir, entre les deux allocations, celle qui lui convient le mieux.

Les personnes âgées peuvent donc bénéficier de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie si elles respectent les trois conditions nécessaires à son obtention.

Il est plus facile de bénéficier de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie que de l’aide sociale légale. En effet, l’APA est destinée à tous les aînés dépendants, quel que soit leur niveau de ressources. Les conditions d’accès à l’APA sont basées sur l’état de dépendance de la personne âgée. De plus, l’aide peut être révisée dans le temps si besoin.

Pour obtenir l’APA, la famille du bénéficiaire peut effectuer sa demande auprès du Centre Communal d’Action Social (CCAS). Cet organisme peut aider les proches à remplir le dossier de demande de l’APA pour pouvoir, par la suite, l’envoyer au conseil départemental.

Pour pouvoir bénéficier de l’APA, les conditions à respecter sont les suivantes : 

Résider en France de façon stable et régulière (pour un citoyen français, il s’agit d’habiter en France. Pour les ressortissants étrangers, il faut être titulaire d’un titre de séjour en cours de validité),

Être en perte d’autonomie, c’est-à-dire avoir un degré de perte d'autonomie évalué comme relevant du GIR 1, 2, 3 ou 4 par une équipe de professionnels du conseil départemental.

Le GIR (Groupe Iso Ressources) indique le degré d’autonomie d’une personne âgée. Il est mesuré grâce à la grille nationale d’évaluation AGGIR. Il existe six niveaux de GIR : le GIR 1 correspond à la perte d’autonomie la plus importante et le GIR 6 à la moins importante.

Grille AGGIR : évaluation de la perte d’autonomie

Cet outil permet d’évaluer le niveau de perte d’autonomie d’une personne afin de savoir si cette dernière peut bénéficier de l’aide financière. Il est utilisé par l’équipe médico-sociale APA du département dans le cadre d’une demande d’APA à domicile, mais aussi par les évaluateurs des caisses de retraite dans le cadre d’une demande d’aide pour bien vieillir chez soi ou par le médecin coordonnateur en EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes).

Cet outil se traduit sous forme de grille, que l’on nomme “AGGIR” (Autonomie Gérontologique et Groupe Iso Ressources). Une personne âgée est reconnue comme étant en état de perte d'autonomie seulement si elle est classée entre le GIR 1 et 4 de la grille AGGIR, au-delà, la personne ne pourra pas bénéficier de l’APA.

La grille AGGIR se mesure grâce à 17 activités : 

10 activités corporelles et mentales, dites activités discriminantes ;

Et 7 activités domestiques et sociales, dites activités illustratives.

Cependant, seules les dix activités corporelles et mentales sont utilisées pour déterminer le GIR dont relève le demandeur de l'APA.

Ces activités peuvent être : savoir faire sa toilette, se repérer dans l'espace et le temps, se déplacer à l'intérieur du lieu de vie, ou encore utiliser un moyen de communication à distance (téléphone, alarme, sonnette, etc.).

La téléassistance à domicile par le Groupe AVEC

Ainsi, grâce à l’aide APA, la personne âgée peut bénéficier d’un service de téléassistance. La téléassistance est un système d’alarme pour personnes isolées ou âgées, dépendantes. Il suffit que la personne appuie sur un bouton pour lancer un appel d’urgence. Ce service, simple et rassurant, proposé par le Groupe AVEC, permet la prolongation d’un maintien à domicile.

L'actualité médico-sociale

Comment préparer des menus équilibrés pour seniors ?